samedi 2 juin 2012

Aide de jeu d&d 3.5 basée sur la Geste de l'Epée de Feu

Bonjour,

Pour ceux qui pratiquent le jeu de rôle, et notamment d&d, vous trouverez ici certaines races et personnages apparaissant dans la Geste de l'Epée de Feu, au format d&d 3.5. Si vous avez l'occasion de les inclure dans une de vos parties, ayez une petite pensée pour un vieux joueur qui n'a plus trop l'occasion de jouer... ;-)
J'essaierai de mettre à jour régulièrement cet article avec de nouveaux personnages et/ ou races...

Je suis aussi l'auteur d'un scénario d&d 3.5 pour niveaux 19-20, situé dans les Royaumes Oubliés mais facilement adaptable à d'autres univers de jeu que vous pourrez trouver ici:
http://forum.le-scriptorium.com/index.php?showtopic=3390
ou ici : http://www.sden.org/donjons-dragons/scenarios-903/article/le-voleur-de-marsembre


Les personnages de la Geste au format D&D 3.5 :

GORB

Ourga Rôdeur 11 - CB, taille : M
FOR 17 - DEX 17 - CON 15 - INT 10 - SAG 13 - CHA 10 - pv 92
Ref +10 - Vig +9 - Vol +4
Armure : Armure de cuir, écu en bois +1 et amulette d’armure naturelle +2 (CA : 20)
Armes : Morgenstern +2 (+17/+12/+7 DG:1d8+5), Arc long de maître de force (+3) (+15/+10/+5 DG:1d8+3)
Compagnon animal : Karsaq, lynx géant des montagnes (cf. tigre dans le manuel des monstres), Capacités : Lien, transfert d’effet magique.
Dons : Arme de prédilection (arc long et morgenstern), Tir à bout portant, Tir de loin, Pistage et les dons de Style de Combat à distance : Tir rapide, Feu Nourri et Science du tir de précision
Ennemis jurés : +4 contre humanoïde (orque), +4 contre humanoïde monstueux, +2 contre animaux
Sorts : 2 de niv 1 - 1 de niv 2 – 1 de niv 3
Langues : ourga, orque
Compétences : Survie + 17, Connaissances (nature) +16, Déplacement silencieux + 17, Dressage +14, Premiers secours +15, Discrétion +17

THAROK POING-DE-FER

Nain Guerrier nain 8/ Protecteur nain 6 - LB, taille : M
FOR 16 - DEX 11 - CON 20 - INT 11 - SAG 13 - CHA 11 - pv 178
Ref +6 - Vig +16 - Vol +8
Armure : Harnois +2, Ecu en acier +2, +2 à la CA (CA : 26)
Armes : Hache de guerre naine +3 (+22/+17/+12 DG:1d10 +8)
Dons : Arme de prédilection, Spécialisation martiale, Arme de prédilection supérieure (Hache de guerre naine), Esquive, Endurance, Robustesse, Attaque en puissance, Enchaînement, Dur à cuire, Réflexes surhumains.
Pouvoirs : Réduction des dégâts (3/-), sens des pièges +1, esquive instinctive supérieure, Position défensive (3/ jour) : FOR : 18, CON : 24, Ref +8 - Vig +20 - Vol +10, CA :30, pv : 204, Hache de guerre naine +3 (+23/+18/+13 DG:1d10 +9)
Compétences : Artisanat (Fabrication d’armes) +17, Artisanat (Fabrication d’armures) +17


GUIBLOR LE TALENTUEUX (aussi connu sous le nom de Guiblor l’ennuyeux, le verbeux ou le pompeux…)

Gnome Barde 11- CN, taille : P
FOR 10 - DEX 16 - CON 14 - INT 14 - SAG 10 - CHA 16 - pv : 71
Ref +13 - Vig +8 - Vol +10
Armure : Anneau de protection +3, Brigandine +2 (CA : 23)
Armes : Paire de pistolets (+13/+8 DG:1d8/ *3)
Autres objets magiques : Chapeau de résistance +3 (comme cape de résistance +3)
Dons : Maniement Arme exotique (armes à feu), Préparation de potions, Création d’objets merveilleux, Rechargement rapide (pistolets : recharger un pistolet ne requiert qu’une action de mouvement au lieu d’une action simple), Arme de prédilection (armes à feu).
Pouvoirs : Contre-chant, fascination, inspiration vaillante (+2), musique de barde, savoir bardique, inspiration talentueuse, suggestion, inspiration héroïque.
Compétences : Artisanat (Alchimie) +18, Artisanat (Fabrication d’armes à feu) +16, Représentation (Instruments à vent) +17, Utilisation d’objets magiques +17, Discrétion + 19, Perception auditive : +16, Profession (Ecrivain) +14, Artisanat (Forge) +16.
Sorts / jour : 3/4/4/4/1
Sorts connus: (6/4/4/4/3) : Résistance, Détection de la magie, Lumière, Lecture de la magie, Manipulation à distance, Ouverture/fermeture, Soins légers, Feuille morte, Alarme, Détection des passages secrets, Soins modérés, Ruse du renard, Splendeur de l’aigle, Grâce féline, Soins importants, Délivrance des malédictions, Dissipation de la magie, Bagou, Annulation d’enchantement, Soins intensifs, Neutralisation du poison.
NB : Les caractéristiques de la brigandine sont disponibles ici : http://www.dandwiki.com/wiki/Brigandine,_Variant_(3.5e_Equipment)



DINA LESTE-PIED (seulement mentionnée dans le tome I mais présente à partir du tome II)
Luvaine Roublarde 10 - CN, taille : M
FOR 10 - DEX 19 - CON 12 - INT 14 - SAG 11 - CHA 13 - pv 57
Ref +11 - Vig +4 - Vol +3
Armure : Armure de cuir +3, anneau de protection +2 (CA : 21)
Armes : Dagues de maître (+10/+5 et +10/+5 DG:1d4), Fronde de maître (+12 DG:1d4)
Dons : Arme de prédilection (dague), Attaque en finesse, Combat à deux armes, Science du Combat à deux armes.
Pouvoirs : Esquive extraordinaire, Attaque sournoise (+5d6), sens des pièges +3, esquive instinctive supérieure, recherche des pièges.
Compétences : Acrobaties + 19, Discrétion +17, Déplacement silencieux + 19, Escalade +17, Crochetage +19, Désamorçage/ sabotage +17 (outils de cambrioleur de qualité supérieure), Equilibre +17, Fouille +15, Perception auditive +13, Bluff +14.

DURKAS LE FORT (seulement mentionné dans le tome I mais présent à partir du tome II)
Humain Guerrier 10 - NB, taille: M
FOR 20 - DEX 10 - CON 17 - INT 8 - SAG 10 - CHA 10 - pv 98
Ref +3 - Vig +12 - Vol +3
Armure : Harnois +1 (CA : 19)
Armes : Maillet +1 (+18/+13 DG:1D10+8)
Dons : Arme de prédilection, Arme de prédilection supérieure, Spécialisation martiale (maillet), Attaque en puissance, Enchaînement, Succession d'enchaînements, Science de la bousculade, Science du renversement, Science de la destruction, Robustesse, Vigueur surhumaine.
Compétences : Artisanat (extraction de la pierre) +13, Artisanat (taille de la pierre) +13


Nouvelles races pour D&D 3.5 tirées de la Geste de l'Epée de Feu:

OURGA

Taille moyenne : 1,80 m à 1,95 m - Poids moyen : 75 à 95 Kg
Vieillissement : Adulte 15 ans - Âge mur 35 ans - Grand âge 53 ans - Vénérable 70 ans
Alignement typique : Chaotique Neutre (Chaotique Mauvais si allié avec des orques)

Caractéristiques : +2 DEX, +2 FOR , -2 CHA, -2 INT
Vitesse : 9 m/round (6 cases)
Taille : moyenne

Langue d'office : ourga, orque
Langues additionelles : commun (compte comme deux langues pour savoir le parler mais comme un seul choix pour seulement le comprendre), gobelin.
Compétences: Survie +2, Connaissances (nature) +2
Classe de prédilection : Rôdeur
• Vision nocturne : voient deux fois plus loin que les humains dans des conditions de faible éclairage (clarté de la lune ou des étoiles, torche, etc).
• Affinité avec les animaux : pour déterminer quel compagnon animal il peut avoir, le niveau de druide effectif d’un rôdeur ourga est égal au ¾ de son niveau de rôdeur, arrondi à l’inférieur, (et non la moitié de son niveau de rôdeur, comme c’est le cas pour les rôdeurs des autres races). Par exemple, le niveau de druide d’un rôdeur ourga de niveau 10 sera égal à 7.
• Don gratuit : Pistage
Physique : Les ourgas ou homme-ours ressemblent à de grands humains musclés dont le corps est entièrement recouvert d’un pelage à poils courts de couleur blanche, grise, marron ou noire. Leurs traits sont ceux d’un ours : long museau, yeux de couleur sombre et petites oreilles rondes. Ils sont également bien plus agiles que leur grande taille ne pourrait le laisser penser. Ils portent généralement des vêtements et des armures faites de cuir ou de peaux d’animaux.
Social : Les ourgas sont d’excellents chasseurs et pisteurs organisés en petites tribus nomades indépendantes de vingt à trente individus, parfois moins mais rarement plus. Ils vivent généralement dans des contrées isolées, souvent dans des climats froids. Au fil des siècles, leur habitat a souvent été concurrencé par les orques, ce qui, compte tenu de leur faible natalité, les à soit contraints à fuir et à abandonner leur territoire aux nouveaux venus bien plus nombreux qu’eux, soit à s’allier avec eux et leur servir d’éclaireurs ou d’archers. Au contact des orques, nombre d’ourgas sont cependant devenus de plus en plus méchants et violents alors qu’ils n’étaient initialement qu’individualistes.
Comportement : Les ourgas sont, par essence des solitaires avec une affinité naturelle pour la nature. Ils sont, par contre, très mal à l’aise dans les villes où leur apparence animale les rend très vite suspects aux yeux de la population. La langue des ourgas, quasiment impossible à apprendre par une autre race, est un mélange de grognements et de sons gutturaux convenant parfaitement à la conformation de leur palet. De ce fait, si l’orque ou le gobelin ne leur posent pas trop de problème à apprendre, le commun ou d’autres langues plus évolués leur posent de sérieux soucis, ce qui fait que la plupart des ourgas, même s’ils le comprennent parfaitement, na parviennent jamais à parler le commun. Les ourgas aventuriers ont tendance à considérer leurs compagnons des autres races comme des membres de leur tribu, cherchant ainsi à reconstituer celle qu’ils ont quittée. Du fait de leur affinité avec la nature, la plupart d’entre eux sont rôdeurs, barbares, druides mais il existe aussi des prêtres et guerriers. Par contre, la magie arcanique ne leur ait guère familière et ils sont naturellement trop réservés pour être de bons bardes, sans même parler de leur problème de communication avec les autres races…


LUVAIN

Taille moyenne : 1,20 m à 1,35 m - Poids moyen : 25 à 40 Kg
Vieillissement : Adulte 15 ans - Âge mur 35 ans - Grand âge 53 ans - Vénérable 70 ans
Alignement typique : Chaotique Neutre

Caractéristiques : +2 DEX, -2 SAG
Vitesse : 9 m/round (6 cases)
Taille : moyenne

Langue d'office : commun, luvain
Langues additionelles : elfe, gnome, halfelin
Compétences: Acrobaties +2, Déplacement silencieux +2, Escalade +4.
Classe de prédilection : Roublard
• Vision nocturne : voient deux fois plus loin que les humains dans des conditions de faible éclairage (clarté de la lune ou des étoiles, torche, etc).
Physique : Les luvains ou homme-chats sont à peu près de la taille des nains mais c’est le seul point commun qu’ils ont avec cette race. Les luvains sont fins et agiles avec des yeux aux pupilles noires et verticales et à l’iris jaune, des oreilles pointues, similaires à celles d’un chat, de part et d’autre de leur crâne et surtout une longue queue soyeuse, de la même couleur que leurs cheveux prenant naissance dans le bas de leurs dos.
Social : Les luvains ou hommes-chats sont un peuple ancien, originaire de forêts tempérées ou chaudes, où ils vivaient traditionnellement de la pêche et de la chasse. Mais, avec le temps, et l’incursion des humains sur leurs territoires ancestraux, beaucoup d’entre sont venus tenter leur chance dans les grandes villes, attirés par les perspectives de confort que ces dernières leur laissaient entrevoir. Néanmoins, bien souvent, les luvains ont eu du mal à s’intégrer : leur apparence étrange, leur petite taille, leur tendance naturelle à la désobéissance et à la paresse, voire au chapardage, les ayant disqualifiés pour la plupart des métiers… Du coup, dans la plupart des cités, ils sont regardés avec méfiance par le reste de la population et vivent, le plus souvent pauvrement, en petites communautés qui leur sont propres. Les luvains les mieux acceptés sont ceux qui deviennent saltimbanques ou acrobates, activités pour lesquelles ils sont naturellement prédisposés du fait de leur agilité quasi-féline et de leur faible poids.
Comportement : Les luvains sont discrets, malins et extrêmement agiles. Ils sont également connus pour leurs horaires peu matinaux et leur frilosité. Leur difficile intégration dans les grandes cités humaines a fait d’eux des opportunistes nés, toujours à l’affût du bon coup qui leur permettra de gagner de quoi nourrir leur communauté. Les luvains préfèrent toujours s’en remettre à la chance et au hasard pour survivre plutôt qu’à un travail régulier, l’expérience ayant prouvé qu’ils sont généralement incapables d’exercer le même travail deux jours de suite… Leur goût naturel pour le risque peut les amener à choisir une carrière d’aventurier qui ne les fera cependant pas oublier leur communauté dont ils essaieront de faire profiter spontanément de leurs gains : l’argent gagné devant être dépensé rapidement plutôt que conservé… et qu’importe ce que sera demain tant que l’on profite du moment présent ! La plupart des aventuriers luvains sont des roublards mais les carrières de bardes ou de rôdeurs leur conviennent également. En fonction de son lieu d’origine (forêt ou grande ville), un rôdeur luvain attirera à lui des compagnons animaux différents…

mercredi 14 mars 2012

Nouvelle couverture Princesse en Exil

Et voici des illustations représentant Myrielle, Razor et Tharok, ensemble ou séparément...
Elles sont signées Kerem Beyit.
Si vous ne connaissez pas encore Kerem Beyit, vous pouvez admirer son travail ici :
Pour info, ces illustrations sont dérivées d'une autre illustration de Kerem Beyit intitulée "Couple", visible sur son site... 


J'ai aussi posté sur ce blog deux autres articles faisant des parallèles entre certains aspects du roman et le moyen-âge historique (j'essaierai d'en ajouter d'autres sur d'autres sujets à l'avenir...) : l'un sur les femmes au moyen-âge et l'autre sur la fin du moyen-âge... Vous les trouverez dans les archives du blog...
Si vous souhaitez laisser un commentaire sur ce que vous avez vu ou lu ici, n'hésitez surtout pas !






Ces illustrations sont la propriété des éditions du Caladre



mardi 6 mars 2012

Le moyen-âge occidental dans la Princesse en Exil: l'époque

En dehors de quelques annonces, je profite aussi de ce blog pour partager d'autres informations autour du cycle avec ceux qui prendront le temps de le visiter... Le premier (et assez vaste) sujet, que je me propose d'aborder et qui devrait nécessiter plusieurs publications, concerne tous les petits bouts de Moyen-âge historique qui apparaissent au fil du livre (les vêtements, les armes et armures, la cuisine, les objets de la vie courante, l'architecture, le mobilier, le mode de vie, les mentalités...) en y ajoutant des informations supplémentaires et aussi en citant mes sources...
Il est vrai que pour ce qui est des sources, ceux qui ont déjà lu le livre auront découvert ma note de fin et auront déjà eu accès à une liste respectable d'ouvrages sur différents sujets... Néanmoins, dans ce blog, j'essaierai d'aller plus dans le détail, d'ajouter des informations qui n'apparaissent pas dans le roman, peut-être citer quelques ouvrages supplémentaires,  partager des informations sur le moyen-âge occidental, qui serviront peut-être même à certains pour leurs parties de jeux de rôles (pour faire plus "réaliste") ou à d'autres pour animer les conversations (enfin, si vous arrivez à placer, dans la conversation avec vos collègues, le midi à la cantine, la différence entre un trébuchet et une bricole, vous mériterez ma plus grande estime...) et, enfin, peut-être même, échanger ensemble sur tout cela...

Après cette longue introduction, il est probablement plus que temps d'entrer dans le vif du sujet: pour aujourd'hui, cela sera l'époque choisie. Le royaume de Strallie, d'un point de vue évolution technique notamment, s'inspire de la fin du moyen-âge occidental, à savoir la seconde moitié du XIVème et le XVème siècle. J'ai choisi cette période, que Johan Huizinga, historien hollandais, mort en 1945, nomme L'automne du Moyen Age[1], pour plusieurs raisons : étant la période la plus récente du moyen-âge, c'est celle pour laquelle nous disposons du plus grand nombre d'informations, de connaissances et de témoignages et c'est aussi la période charnière entre le moyen-âge et la renaissance : les trébuchets et les beffrois y côtoient les premières bombardes, les vestiges de l'idéal chevaleresque sont encore bien présents à la cour du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, tandis que le roi de France, Louis XI, est beaucoup plus dans le réalisme politique, préférant encourager et soutenir les révoltes des vassaux[2] du duc de son argent plutôt que de charger à la tête de la fine fleur de la chevalerie française, lances en avant. Certains se diront peut-être qu'Algardis, duc de Parsell, n'est pas si différent de Charles le Téméraire et qu' Erbor VII ou même Fioria, la soeur d'Algardis, sont probablement plus proches de Louis XI... et ils n'auront probablement pas tort, même si je n'avais pas forcément ce parallèle en tête avant de l'écrire ici !
Cette période est aussi celle où les vêtements, les objets de la vie quotidienne, les armes et armures, en plus d'être les mieux connus, sont aussi les plus riches et les plus évolués, ce qui peut donner matière à de belles (enfin, je l'espère...) descriptions pour l'auteur : par exemple, une cotte de mailles du XI ou XII ème siècle de l'époque des croisades n'a quand même pas la même allure qu'un "harnois plain" de la fin du XIV ème siècle, forgé sur mesure par les meilleurs batteurs d'armure et pouvant être composé de jusqu'à cent pièces savamment ajustées entre elles [3].

[1]: L'automne du Moyen Age : c'est un livre un peu ancien et principalement axé sur les mentalités de cette fin du Moyen-âge. Il est disponible ici : http://www.amazon.com/Lautomne-Moyen-pr%C3%A9c%C3%A9d%C3%A9-entretien-Jacques/dp/2228896020/ref=sr_1_5?ie=UTF8&qid=1331035842&sr=8-5

[2]: Vassal : Au Moyen-âge, celui ou celle qui relève d’un seigneur à cause d'un fief qu'il lui a concédé en échange d’un serment de loyauté et d’obéissance (extrait du lexique de la Princesse en Exil figurant à la fin du livre).

[3] http://www.viaarmorari.com/ 
Sur ce très beau site (en anglais), il est possible d'admirer des armures de différentes époques forgées par un batteur d'armures suédois actuel. Si vous regardez la section XV ème siècle, je pense que vous aurez une bonne idée de ce que je voulais dire en parlant d'allure du "harnois plain".

dimanche 19 février 2012

Le moyen-âge occidental dans la Princesse en Exil: la condition de la femme

Comme je l'ai mentionné dans la note de l'auteur à la fin du livre, je pense que la source d'inspiration originale du roman fut vraiment le livre de Georges Duby Le Chevalier, la Femme et le Prêtre. Le Mariage dans la France féodale qui évoquait notamment la condition de la femme dans le moyen-âge occidental. 
Si, dans le monde paysan (plus de 90% de la population de l'époque, si je me rappelle bien...), les femmes ne peuvent guère se débrouiller seules, ce qui amènent les veuves à se remarier rapidement, le sort de celles de la noblesse n'est guère plus enviable : elles doivent assurer la continuation d'une famille noble en mettant au monde des garçons et la répudiation guette celles qui ne donnent pas naissance à des mâles (ceci devrait normalement vous faire penser à un personnage du roman si vous l'avez lu...) mais elles sont aussi convoitées pour les terres qu'elles peuvent posséder et ainsi apporter à la famille de leurs époux lors du mariage : même si ceci ira en se nuançant de plus en plus au fil du temps (le moyen-âge couvre quand même une période d'environ 1000 ans et tout est loin d'être resté immuable, même si on pourrait en avoir l'impression, vu du XXIème siècle), les terres furent pendant longtemps la source principale de richesse et de pouvoir des nobles.
Au final, les femmes "les plus indépendantes" se retrouvent au sein des villes (avec l'émergence des villes dans la seconde moitié du moyen-âge) où certaines peuvent atteindre avec une certaine indépendance financière en étant célibataires. Néanmoins, parmi ces dernières, beaucoup exercent des métiers précaires : chambrières, vendeuses dans les rues, ouvrières dans des ateliers, souvent dans le domaine du textile, mais il arrive aussi 
que certaines soient des "maîtres", disposant de leur propres boutiques avec ouvriers et apprentis, là encore souvent dans le monde de l'habillement mais elles sont quand même très rares... Une autre exception, encore plus remarquable : Christine de Pisan, devenue veuve à 25 ans, elle se fit écrivain et fut très connue à son époque, rédigeant même des traités sur la guerre ( la seule femme dans un milieu totalement masculin à cette époque !)